Dubrovnik est indéniablement une des plus belles villes de Croatie. La vieille ville construite autour du port et encerclée de murailles médiévales rappelle les grandes heures du commerce en Méditerranée, la concurrence entre les républiques maritimes et les richesses et les conflits qu’ont apporté cette activité. Dubrovnik a subi des bombardements pendant la guerre de Yougoslavie, c’est aujourd’hui la ville la plus touristique et chère du pays. Elle attire des foules de touristes - comme nous - qui viennent se perdre dans le dédale de ruelles au charme, avec la mer d’un bleu intense en arrière plan.

Après un vol rapide depuis la France, on survole les nombreuses îles de la Mer Adriatique avant d’arriver à l’aéroport de Dubrovnik, tout au Sud du pays. A notre grande surprise, on aperçoit sur le tarmac un énorme avion United, arrivant directement de New York. La destination attire beaucoup les américains qui viennent se rendre sur les lieux du décor de la série Game Of Throne. Deuxième surprise, en sortant de l’aéroport on peut voir des plaques d’immatriculations de différents pays européens différents cohabiter sur le parking : à côté de l’attendu HR pour la Croatie, on voit aussi des plaques ME pour Monténégro et BiH pour la Bosnie Herzégovine. Il faut dire la frontière entre la Croatie et ces deux pays sont très proches, à une trentaine de kilomètres, et l’aéroport le plus pratique et le mieux connecté est celui de Dubrovnik. La région a une histoire complexe, de nombreuses communautés vivent dans les Balkans et la guerre de Yougoslavie a laissé derrière elle des frontières étonnantes. Il faut environ une grosse demi heure pour rejoindre le centre ville depuis l’aéroport avec un Uber. La route serpente le long de la falaise qui se jette dans la mer bleue, la vue est déjà splendide depuis les fenêtres de la voiture. Au loin, on aperçoit les murailles et le port de la vieille ville, ici les maisons ont des couleurs unies, les murs sont pales et les toits sont faits de tuile en terre cuite. Après avoir posé nos valises à l’hotel, on part explorer la ville. Nous avons trouvé un hotel juste à la sortie de la porte Ouest, ce qui va nous permettre de faire tout à pieds, et c’est vraiment la façon la plus agréable de visiter, cela ne vaut pas le coup de louer une voiture quand on voit le prix du parking (100 euro par jour). L’hôtel est vraiment confortable, d’un style art déco rénové avec un lobby très mignon.

Il y a une jolie place ombragée avec de grands platanes et une jolie statue qui a un air de Sud, cette ombre est bienvenue avec la chaleur de cette journée de Juin.

C’est difficile de ne pas tomber instantanément sous le charme de Dubrovnik, les grandes murailles et tours de défenses font le tour complet de la ville, et sur les rochers autour, la mer est magnifique ici.

Pour pénétrer au coeur de la ville médiévale, de l’ancienne Raguse, le nom de Durbovnik quand elle était une république maritime qui vivait du commerce en Méditerranée, il faut passer par le pont levis et la grande porte fortifiée.

On arrive sur le Stradum qui est la rue principale de la ville. La rue la plus touristique aussi où l’on trouve une foule compacte de visiteurs. Il y a plusieurs monuments sur cette rue dont le monastère franciscain, l’église Saint Sauveur, et la grande fontaine d’Onofrio et tout au bout de la rue, la tour de l’horloge et le Palais Sponza.

De là, on peut accéder au port qui est très bien gardé par des tours de défense, l’eau incroyablement transparente. Il y a beaucoup d’activité sur le port car c’est de là que partent les excursions touristiques pour l’île de Lokrum et le tour des murailles depuis la mer, mais c’est un endroit très agréable où l’on peut s’asseoir à l’ombre des murailles.

Un peu plus loin, on accède à la porte Est de la ville, on prend de la hauteur car Durbovnik est construite entre la mer et la montagne, on a une vue plongeante sur le vieux port et tous les petits bateaux amarrés.

Des grands palmiers ont été plantés juste à la sortie de la ville fortifiée ajoutant à l’ambiance balnéaire et méditerranéenne.

On prolonge la promenade jusqu’à la plage de Banje. C’est la plage la plus proche de Dubrovnik et non seulement elle a une eau incroyablement bleue mais un arrière plan médiéval tout à fait unique en son genre avec le port et les murailles de Dubrovnik juste derrière.

On trouve un restaurant à proximité pour profiter de cette vue magistrale. Le restaurant est très agréable, d’ailleurs on sera toujours positivement surpris par les différents restaurants que l’on a choisi à Dubrovnik. Il y a une vraie volonté de recevoir du tourisme plutôt haut de gamme, avec des prix élevés au niveau de la Côte d’Azur française. C’est très sympa, par contre il faut avoir le porte monnaie solide. La Croatie ou en tout cas Dubrovnik, n’est pas une destination low cost.

En retournant dans la vieille ville, on tombe sur de jolies églises coincées dans une allée sous les fortifications.

En prenant le pass Dubrovnik à 50 euro pour trois jours (oui Dubrovnik est vraiment une ville chère à visiter), on peut accéder à plusieurs bâtiments historiques avec un seul ticket, tout en incluant aussi l’accès au tour des murailles de la ville, l’attraction phare de la ville et qui coute à lui seul 35 euro. C’est donc une bonne affaire que l’on recommande, cela permet de visiter librement les différents monuments. Un des plus importants est le palais du recteur, un bâtiment de style gothique renaissance qui abritait le pouvoir de la République de Raguse jusqu’à ce que Napoléon l’intègre dans son Empire en 1814. Le palais est plutôt modeste, en même temps la république n’avait pas un grand territoire, seulement Dubrovnik, la fine côte du Sud de l’actuelle Croatie et quelques îles alentours. Il y a une belle cour intérieur et des grandes pièces à visiter qui ont été transformées en musée.

Depuis les fenêtres du palais, on a une très belle vue sur la place de la cathédrale de la ville.

Le palais mérite la visite, courte, mais intéressante. Il y a aussi un musée avec des photographies du siège de Dubrovnik lors de la guerre de Yougoslavie où l’on peut voir les dégâts des bombardements, qui rappelle ce douloureux et contemporain épisode de l’histoire de la ville.

On s’engage ensuite dans les ruelles de la vieille ville, c’est un vrai labyrinthe en pente avec beaucoup d’escaliers, mais avec le soleil qui tape fort l’après midi, c’est rafraichissant de marcher à l’ombre de ces ruelles étroites.

On arrive aux pieds des escaliers des Jésuites, qui sont envahis de touristes qui se prennent en photo. Nous n’avons pas vu la série Game Of Throne mais il semble que cet endroit ait joué un rôle dans la série et c’est pourquoi c’est devenu un endroit incontournable de la visite. Pour nous en tout cas ce sont juste de très escaliers avec une belle vue depuis le sommet, qui donne sur une place avec une église à la très belle façade.

Nous apprécions particulièrement l’atmosphère de ces villes chargées d’histoire dont les constructions qui s’étendent sur plusieurs époques donnent un résultat qui semble un peu anarchique au premier abord mais qui finalement donne un charme fou. Notre conclusion est que Dubrovnik est vraiment photogénique !

Il y a, dans ce quartier, beaucoup de chats qui se prélassent dans les rues, ils vivent une vie très cool et en symbiose avec les humains qui viennent les nourrir et les caresser.

On revient sur la rue principale; le Stradun qui accueille toujours autant de passants.

On a le droit à une belle lumière du Sud en cette fin d’après midi.

En descendant la rue qui descend à la petite crique à l’ouest de la ville, on a une très belle vue sur les murailles et les forteresses principales qui protégeaient cette partie de la ville.

Dans ce petit port qui est aujourd’hui le point de départ des excursions en kayak on peut voir dans la falaise des mystérieuses grottes creusées par les pêcheurs qui sont fermées par une porte.

On monte ensuite au Fort Lovrjenac, qui offre indéniablement un des plus beaux points de vue sur la ville. On a la mer au premier plan (un peu à l’ombre on est venu trop tard et on décidera de revenir le lendemain en début d’après midi pour avoir le soleil qui éclaire bien la mer) et les murailles, puis la ville avec ses maisons de pierre aux toits de tuiles en terre cuite.

Depuis la forteresse, on peut voir l’imposant Grand Hotel Impérial de Dubrovnik où l’on loge avec son style art deco qui se mêle bien dans son environnement.

La forteresse s’établit sur plusieurs niveaux, elle est aujourd’hui vide mais elle offre une vue poétique sur l’infini de l’horizon de la mer par les fenêtres qui transpercent l’épais mur de pierre.

Plus on grimpe, plus la vue en contre plongée sur Dubrovnik est impressionnante, avec une mer d’un bleu cobalt à nos pieds. Il ne faut pas avoir le vertige.

Les toits de la ville ont tous la même couleur donnant une harmonie générale à la ville.

On veut toujours monter plus haut pour avoir une vue globale avec cette magnifique lumière de fin de journée. On marche donc jusqu’à la station de téléphérique en prenant une enfilade d’escaliers, ça grimpe fort mais on a une vue d’ensemble. On passe devant la plus grande forteresse de la ville, la tour Tvrđava Minčeta. elle est très imposante depuis l’extérieur.

Le billet du téléphérique n’est pas compris dans le Durbovnik pass et l’aller retour coute la modique somme de 40 euro… 40 euro !!! Quasiment le prix d’une demi journée de ski dans une station de ski des Alpes Françaises ! On confirme, Dubrovnik est vraiment une destination chère. La montée en téléphérique est rapide et évidemment très agréable, on grimpe la pente en admirant le paysage de forêt face à la mer.

Depuis la terrasse d’arrivée du téléphérique, on a une des plus belles vues possibles sur la mer et la ville et l’île de Lokrum. On essaye de marcher un peu plus loin pour trouver une vue sans les câbles du téléphérique au milieu et il y a une nouvelle plateforme qui a été construite et dont l’accès coute 3 euro par personne…

La vue avec la lumière du coucher de soleil est splendide, mais on décide de redescendre quand même avant la nuit.

On entre par la porte de Buza qui amène à une rue très étroite avec un escalier très pentu qui nous ramène directement au stradun qui commence à se vider de ses visiteurs du jour.

On profite de la fontaine Onofrio sans personne.

Ce soir on cherche à manger rapidement et pour pas trop cher pour éviter de cumuler les restaurants hors de prix à chaque repas. Il y a moyen de trouver heureusement, on trouve un restaurant de restauration rapide à l’entrée de la vielle ville qui fait des sandwichs, cela nous suffira pour la soirée sachant que demain on se lèvera tôt pour aller faire le tour des murailles, il faut aller se reposer pas trop tard. Le réveil sonne assez tôt pour que l’on soit à l’ouverture - à 8h devant l’accès au site. En Juin, le soleil est déjà bien haut dans le ciel et tape fort, il fait déjà très chaud, la lumière est déjà un peu trop pale mais pas moyen de venir encore plus tôt. Après coup, on se dit que la fin d’après midi doit être une bonne option aussi, en y allant le plus tard possible, mais il faudrait faire attention à ne pas rater l’heure limite, ce n’est pas très clair jusqu’à quelle heure on peut rester là haut. Beaucoup de visiteurs font comme nous et il y a déjà plusieurs groupes avec guide en place. On retrouve la fontaine d’Onofrio sur la petite place à l’entrée de la ville.

On a une vue sur la rue du stradun avec les clochers qui dépassent des toits de tuile.

De l’autre côté des murailles, on peut voir la forteresse de Lovrjenac qui protège l’entrée du petit port à l’ouest de la ville et qui semble imprenable sur son éperon rocheux.

La vue sur la mer est impressionnante depuis les tours qui sont construites à pic sur les rochers. En dessous c’est le vide et le bleu de la Méditerranée.

Et de l’autre côté, on contemple la beauté des toits uniformes de la vieille ville.

Le tour des murailles est vraiment le point culminant d’une visite à Dubrovnik. La vue sur la mer, sur la ville, sur les clochers, sur la montagne et les îles est fantastique. Il y a tellement de détails à contempler.

Dans la partie Nord des murailles, il faut grimper des escaliers pour suivre le relief et on arrive à la meilleure vue. C’est clairement ici que l’on a le plus beau point du vue et finalement étonnamment il y a de monde ici. Idéal pour faire de belles photos.

On grimpe au point culminant des fortifications, le fort de Tvrđava Minčeta.

Il y a même un terrain de basket caché juste derrière les murailles, un endroit vraiment insolite inattendu.

On arrive au bout de la promenade sur les murailles en marchant au dessus de l’ancien monastère franciscain.

Il faut à peu près une heure et demi pour en faire le tour, en prenant son temps et sans s’arrêter pour prendre un verre dans un des bars qui se sont installés. C’est tentant, mais on se réserve pour le super petit déjeuner offert par le Grand Hotel Impérial, qui est servi jusqu’à 11 heures.

On rejoint donc l’hôtel directement en descendant, un moment de confort à l’ombre des grands platanes. Malgré le fait que l’on soit allé le plus tôt possible, il fait déjà tellement chaud qu’il faut reprendre des forces.

Après cette pause très agréable, on retourne marcher dans la ville. Avant tout, on veut retourner au fort de Lovrjenac pour avoir une meilleure lumière pour voir la mer bien éclairé afin d’avoir le bleu qui ressort bien. On adore ce coin de Dubrovnik un peu à l’écart avec cette petite crique. On essaye de trouver un endroit pour prendre un café mais malheureusement toutes les tables du petit restaurant sont déjà toutes prises d’assaut.

On retourne en ville pour marcher au hasard des rues pour trouver une ombre bienvenue et apprécier les belles perspectives. Il fait très chaud on s’arrête pour prendre une glace chez un des nombreux glaciers installés en ville, ils se proclament tous le meilleur glacier artisanal de la ville, durant notre séjour on a pu en essayer plusieurs et franchement ils sont tous très bien.

Lors de notre visite, on est tombé sur cette statue qui dépasse du mur à quelques centimètres du sol, à côté de l’entrée du monastère franciscain. Le but est d’essayer tenir en équilibre, pieds nus, sur la pierre sans tomber. On voit des jeunes qui essayent mais aucun n’y arrive.

On visite le monastère franciscain qui contient un très beau cloitre arboré qui semble briller avec ce grand soleil.

Le stradun offre aussi de belles perspective avec cette longue allée qui se conclut d’un côté par la tour de l’horloge et de l’autre par le clicher de l’église Saint-Sauveur de Dubrovnik.

A côté de la tour de l’horloge, le palais Sponza est richement décoré avec ses fenêtres qui ressemblent aux bâtiments vénitiens.

On s’installe en fin d’après midi pour un apéro face au port dans un des nombreux bars qui offrent une vue parfaite sur l’activité du port enserré au sein des grandes forteresses. On peut s’installer et regarder le va et vient des bateaux qui emmènent les touristes sur Lokoum ou faire un tour pour le coucher du soleil. On serait resté une journée de plus on aurait pu aller sur l’île de Lokrum pour aller voir les paons et nager ou plutôt flotter dans le lac salé que l’on trouve au Sud de l’île.

Certains bateaux sont des reproductions de bateaux anciens en bois, ils sont magnifiques et font une entrée remarquée dans le port.

On retourne pour diner une des spécialités de Dubrovnik, le calamar grillé dans un petit restaurant, le Barba, les prix sont très abordables, cela change de la plupart des restaurants et on y mange bien. Une salade et une planche de petits calamars grillés.

On apprécie vraiment déambuler en fin de journée dans ces rues, il y a moins de monde, la lumière est rasante, c’est très agréable. Avec la tour de l’horloge, le Palais Sponza, l’église Saint Blaise.

Pour notre dernière soirée à Dubrovnik, on part à la recherche de points de vue sur la ville au coucher du soleil. On rejoint d’abord la plage de Banje avant de grimper les escaliers bien raides pour prendre plus de hauteur.

Les palmiers de l’allée qui amènent à l’hôtel Excelsior donnent un bel encadrement à l’image.

En remontant les escaliers, on passe au milieu des maisons qui ont une vue magnifique sur la mer. C’est plus calme que dans le centre ville et on peut comparer les points de vue depuis ici à ce que l’on peut voir depuis l’arrivée du téléphérique, tout cela sans avoir à payer 35 euro par personne.

On finit par trouver un endroit parfait pour admirer le coucher de soleil et les lumières de la ville s’illuminer, une allée arborée qui donne directement sur la ville. On s’installe et on profite de la vue parfaite.

Encore une fois, je pense que cette vue - gratuite - rivalise largement avec celle que l’on a depuis le haut du téléphérique.

On finira donc cette découverte de Dubrovnik par cette magnifique vue en apothéose.

Sur la route de l’aéroport le dernier jour, on décide de passer la demi journée au bord de la mer, on cherche une pagode dans une crique isolée et on tombe sur le Beach Bar Luka Čilipi installé dans un recoin sauvage de la ôte avec des rochers qui tombent dans l’Adriatique. Au début, on avait voulu aller à la plage de Pasjača un peu plus au Sud, notamment car elle est considérée comme une des plus belles plages de la région. Mais le chemin qui passe sous les hautes falaises est fermée pour le moment pour cause de risque d’éboulement donc on a décidé au dernier moment de chercher une solution de repli, c’est comme cela que l’on s’est retrouvé chez Luka. Dans la petite baie, l’eau est transparente, il est possible de faire du snorkeling ou de plonger depuis la falaise. L’endroit est très sympathique mais malheureusement le bar est très sommaire et ne propose pas à manger, que des boissons au prix fort (une petite bouteille d’eau à 4 euro) avec un sourire du patron qui ne semble réservé qu’aux habitués. Après avoir profité de la vue sur la mer, on décide de partir pour la ville de Cavtat, toujours à proximité de l’aéroport, pour trouver un restaurant avant de prendre notre vol de retour. La petite ville de Cavtat est très mignonne, installée sur une presqu’ile juste en face de Dubrovnik que l’on peut apercevoir au loin.

Il y a de petites ruelles comme à Dubrovnik qui descendent jusqu’à la mer. Cavtat faisait partie de la République de Raguse qui l’a construite sur le modèle de la capitale, son nom était Vieux Raguse car cette péninsule a été habité depuis l’Antiquité.

On trouve un choix de restaurants installés juste au bord de l’eau, on profite une dernière fois d’un plateau de fruits de mer en Croatie.

La région de Dubrovnik est vraiment une destination parfaite pour un long week-end ensoleillé où l’on peut découvrir la culture de l’ancienne république de Raguse et son environnement méditerranéen. Par contre c’est évident que l’on n’est pas les seuls à vouloir visiter la cité médiévale, la perle de l’Adriatique et il faut composer avec un grand nombre de touristes ainsi que des prix très élevés, parfois on se croirait à Monaco ! Enfin Dubrovnik est une porte d’entrée idéale pour visiter le Monténégro ou la Bosnie, leur frontière se trouve à une dizaine de kilomètres de l’aéroport.