Les innombrables richesses trouvées par les archéologues au fil des ans ont été stockées et conservées dans ce musée situé en plein coeur de la capitale de l'Egypte. Après un rapide vol matinal depuis Louxor, on prolonge notre voyage dans l'ancienne Egypte avec cette visite incontournable. Découvrir ce musée à la suite de la visite des sites en vrai tout au long du Nil, on a d'autant plus d'intérêt et on contextualise d'autant plus les différents trésors entreposés ici. 

Nous avons adoré Louxor, la ville recèle de nombreuses attractions et on a l’impression qu’il nous faudrait bien plus de temps, au moins quatre jours pleins au moins. Ce matin là, alors que nous faisons nos bagages pour aller à l’aéroport, on voit au dessus du Nil les montgolfières qui s’élèvent dans le ciel, on s’installe un moment sur le balcon pour apprécier cette image. 

On reviendra à Louxor pour faire un tour de montgolfière, mais pas en Décembre, on a déjà trop froid sur notre balcon (voir notre article sur le vol en montgolfière au-dessus de la rive Ouest de Louxor en Mars).

Sur le chemin de l’aéroport Ahmed nous donne pleins de conseils pour la visite du Caire et nous donne le numéro d’un de ses amis qui était guide à Louxor et qui a déménagé au Caire. Il nous propose de le contacter si on a besoin d’un guide sur place. Il nous fait aussi la liste des sites que l’on pourrait visiter pour un prochain voyage ici. Ça donne vraiment envie… 

L’aéroport est moderne, mais il faut beaucoup de temps pour passer les contrôles de sécurité. Finalement on se rend compte qu’il faut arriver tôt à l’aéroport en Egypte, car le temps d’arriver devant la porte d’embarquement que c’est presque l’heure de monter dans l’avion. Le vol pour le Caire est bref, on remonte le Nil encore et toujours depuis Assouan. La ville est immense vue du ciel, mais l’aéroport semble posé au milieu du désert en pleine poussière. Cet après midi après avoir déposé les bagages à l’hôtel sur l’ile de Zamalek très centrale, on se rend à la place Tahrir, célèbre pour les évènements contemporains qui se sont déroulés en Egypte, avec la révolution. C’est le coeur palpitant de la capitale, et c’est sur cette place que se trouve le musée du Caire, un des musées les plus incroyables du monde, qui renferme bien des trésors que les archéologues ont dénichés dans le pays. 

Le bâtiment est très imposant avec une belle architecture du début du XXI siècle et une couleur rose qui lui va bien. On décide de prendre un guide avec nous car les pièces sont exposées sans réelle logique et il faut mieux avoir quelqu’un pour expliquer ce que l’on voit sinon on passe à côté de choses passionnantes. 

Dans le musée, on découvre de magnifiques sarcophages, certains sont en bois peints, d’autres recouverts d’or, pour les pharaons. 

Une section est dédiée aux momies, avec des momies surprenantes d’animaux, comme un crocodile géant, des chats ou tout autre animal qui leur passait sous la main. Tous ces animaux momifiés devaient accompagnés le défunt dans l’au delà et recréer le monde avec lui.

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On peut découvrir aussi les objets inestimables qui ont été découverts dans la tombe de Toutankhamon à Louxor qui sont exposés dans une pièce particulière. Une telle profusion d’or et de pierres est incroyable (on ne peut pas prendre de photos dans cette salle). Sinon de nombreux papyrus avec des dessins très intéressants.

Une des choses qui nous interrogera le plus c’est ce pyramidons fait dans une pierre très dure et gravée très finement, comment cela est ce possible il y a plus de trois mille ans ?

On ressort juste avant la fermeture du musée. Nos pieds n’en peuvent plus mais notre esprit aurait bien envie de rester bien plus longtemps. Une demi journée au musée nous a semblé insuffisant pour en faire suffisamment le tour, sans compter que l’on a d’abord suivi le guide pendant deux heurs et déambulé ensuite nous même le reste de l’après midi. Lorsque le nouveau musée égyptien aura ouvert à Giza, ce musée restera ouvert car certaines statues ne peuvent pas être déplacées, il y aura donc deux musées au Caire, ce qui peut permettre de prendre plus de temps pour voir plus de pièces avec surement une mise en perspective améliorée dans le nouveau musée.

Pour finir, nous rejoignons Zamalek et mangeons dans un restaurant traditionnel du quartier. Pas facile de circuler à pieds dans le Caire, les voitures roulent vite et les passages piétons ne sont pas très pratiques. La décoration du restaurant est très orientale, c’est parfait sauf l’odeur très présente de cigarette, c’est vrai qu’en France on a oublié ce problème depuis plusieurs années.