Voyager en Inde a été fantastique pour nous et on ne rêve que d’y retourner pour approfondir notre expérience de ce pays et sa culture. Mais voyager en Inde nécessite une bonne préparation en amont pour vraiment profiter de son séjour sur place par sa diversité, les distances sont grandes, les villes complexes, la circulation difficile. L’Inde est aussi un pays qui n’est pas encore très touristique malgré qu’il accueille environ 10 millions de touristes par an (bien loin derrière la France qui en accueille dix fois plus). Dans cet article, on partage le fruit de nos recherches et notre retour d’expérience pour aider les autres voyageurs dans la préparation de leur voyage en Inde.

Vols depuis la France (ou la Suisse, Belgique) vers l’Inde ?

Depuis les principales villes de France ou pays limitrophes, il existe un vaste choix de compagnies aériennes qui font la liaison avec les villes Indiennes. Dans notre cas, nous souhaitions visiter le Nord de l’Inde, il est donc plus simple de chercher des vols pour l’aéroport de Delhi. Néanmoins, en regardant les sites de comparateurs de vols comme google flight, on a remarqué qu’il est aussi possible de voler sur des aéroports secondaires comme Jaipur ou Ahmedabad. Cela peut être intéressant si vous choisissez des compagnies du golfe pour faire un itinéraire sans revenir au point de départ (par exemple, atterrir à Ahmedabad et revenir par Delhi ou inversement). Pour notre part, nous avons volé avec Etihad à l’aller et Air France au retour. L’avantage avec le vol Etihad, c’est que la liaison entre la péninsule arabique et l’Inde est très courte, on peut donc coupler la visite de ces pays avec l’Inde si on a du temps, les avions sont confortables et les horaires sont pratiques. Au retour, le vol Air France est toujours très bien rien à redire sur cette compagnie qui a toujours très bon niveau de service. A noter que l’aéroport de Delhi est moderne, très bien achalandé, il y a un lounge pour les voyageurs fréquents, celui de Skyteam est vraiment superbe, un des meilleurs que l’on ait fait, il y a même une salle de sport pour faire un peu de cardio avant de prendre l’avion.

Le défaut principal que l’on a noté avec les vols entre l’Europe et l’Inde ce sont les horaires vraiment bizarres comparés à ceux des compagnies du Golfe. Les arrivées se font vers minuit, avec un très long passage à la douane où l’on peut avoir un avant gout de la rapidité de l’administration indienne, et les retours se font quelques heures après, vers 3h du matin ce qui n’est pas très agréable. On avait pensé prendre un hotel autour de l’aéroport de Delhi avant le retour, mais les hotels à proximité dans le complexe d’Aerocity sont hors de prix et finalement l’aéroport est assez bien animé pour passer le temps.

En conclusion, on est satisfait du choix de Etihad à l’aller comme d’Air France au retour, par contre il faut bien prendre en compte les horaires d’arrivée et de retour fatiguant avant de réserver. Si cela pose un problème, il vaut mieux réserver avec une compagnie du golfe.

A t’on besoin d’un visa pour aller en Inde ?

Oui pour les ressortissants français, tout comme la majorité des pays, il faut un visa mais la procédure est plutôt simple. L’Inde fait partie des pays qui a mis en place un système de visa électronique donc plus besoin de se rendre au consulat ou d’envoyer son passeport par courrier, sauf pour certains cas particuliers ou certains types de visa. Pour des touristes comme nous, un e-visa suffit. Il est valable pour des séjours allant jusqu'à 90 jours par entrée, avec une validité d'un an à compter de la date d'émission. Il existe aussi une version de e-visa business mais ce n’était pas notre cas. Il faut ensuite attendre environ 3 ou 4 jours pour recevoir la réponse, mais pour nous ça a été le lendemain.

Page du consulat pour faire la demande de visa indien : https://indianvisaonline.gov.in/visa

Documents requis :
Passeport valide au moins 6 mois après la date d'arrivée en Inde, avec au moins trois pages vierges.
Photo d'identité récente en couleur, aux normes indiennes.
Frais : Environ 48 dollars US, à payer en ligne lors de la demande.

Attention le e-visa ne fonctionne pas pour les passages routiers, il vaut mieux dans ce cas faire une demande classique, ce type de visa semble s’adresser aux cas général d’une arrivée par un des aéroports principaux du pays.

Arrivé à l’immigration à la descente de l’avion, il faut donner le papier reçu en retour d’email.

Un conseil important : Attention, ce document est demandé par Etihad à l’enregistrement à Genève, la version sur le téléphone ne fonctionne pas. Donc pour éviter le même coup de stress que nous, n’oubliez pas d’imprimer le visa et non pas venir à l’aéroport avec le PDF stocké dans le téléphone seulement.

Comment éviter de tomber malade en Inde ? Santé et assurance

L’Inde est un pays qui a une image de pays risqué d’un point de vue sanitaire. Il vaut mieux partir avec quelques précautions mais pas non plus trop se prendre la tête. Tout d’abord on a vérifié sil des vaccins étaient obligatoires pour un voyage en Inde et visiblement ce n’es pas le cas si on est jour des principaux vaccins, mais il faut quand même demander à son médecin traitant qui nous donné le feu vert.

Ensuite, sur place il faut faire preuve de précaution aussi pour éviter de se retrouver avec des maux de ventre qui vont gâcher une partie du voyage, ce serait dommage. On a déjà vécu cela il y a quelques mois au Pérou et on ne souhaite pas recommencer cette expérience douloureuse. Pour cela, les règles les plus simples que l’on se donnait étaient : dans la mesure du possible éviter de boire des boissons avec des glaçons (mais finalement difficile de toujours avoir son verre sans glaçon, mais dès que l’on peut on demandait sans), pas de jus de fruit frais et enfin que de l’eau en bouteille. La règle que l’on se donne est de toujours se laver les mains avant de manger, et il y a toujours des toilettes plus ou moins propre mais avec du savon dans les restaurants. Concernant la nourriture, déjà on a fait une cure de probiotiques avant de partir au cas où, on n’est jamais trop sur. on a toujours mangé dans des restaurants fréquentés en se espérant que le flux de consommateurs garantira plus de fraicheur pour la viande. Par contre on a été conquis par la nourriture indienne, ses saveurs et sa diversité, donc difficile de se retenir de gouter un peu à tout mais ça s’est bien passé.

On conseille quand même de partir avec une petite trousse de pharmacie qui contient les essentiels (paracétamol,smecta, spasfon, probiotiques) bien qu’il soit possible de trouver des pharmacies dans les endroits que l’on a visité. Mais c’est plus pour une question pratique. Bien sur la crème solaire est indispensable pour le visage car le soleil tape très fort en journée.

Transports : Se déplacer dans les villes et entre les villes indiennes

Quand on lit les aventures des voyageurs qui sont allés en Inde du Nord dans le passé et maintenant, je pense que les applications type Uber sont celles qui ont le plus changé la façon de voyager pour des touristes étrangers dans le pays. On ne compte pas les histoires de voyageurs qui ont vécu un enfer avec les chauffeurs de taxi et rickshaw à la sortie des gares ou des zones touristiques, avec des hordes de rabatteurs que les suivent, et des négociations toujours difficiles, voire des arnaques car les chauffeurs ne vous amenaient pas à destination. Uber, que l’on a utilisé dès que l’on pouvait lors de notre voyage nous a permis de presque toujours éviter ce genre d’embrouilles. La course est validée en amont et le prix est fixé à l’avance, il reste quand même possible de rajouter un pourboire à posteriori. On peut réserver une voiture ou un rickshaw en fonction de la distance et de la disponibilité des moyens de transport. On a quasiment toujours roulé en rickshaw au sein des villes car c’est plus rapide (il y en a plus) et ça reste confortable. Ca reste une partie indispensable d’un voyage en Inde. La plupart des chauffeurs sont adorables et parfois vraiment aidants pour nous aider à trouver notre chemin. Nous n’avons eu qu’une mésaventure, et encore rien à voir avec les récits que l’on peut lire sur internet, et c’était bien sur à Agra. Le rickshaw a cherché à nous emmener à une autre destination que celle que l’on avait prévu, mais on a simplement dit que cela ne nous intéressait pas et on est descendu pour prendre un autre véhicule juste derrière.

Pour se déplacer entre les villes, on a d’abord hésité entre prendre un taxi ou le train. On voit que beaucoup de voyageurs prennent un chauffeur pour la totalité de leur voyage en Inde du Nord. On n’était pas spécialement attiré par cette solution qui nous semblait un peu rigide, et un peu trop simple, on voulait expérimenter le voyage en Inde différemment, sans cette ceinture de sécurité. Aussi, je voulais absolument essayer de prendre le train en Inde. Deux types de trains en Inde m’intéressaient et étaient sur ma liste. Le premier était de monter à bord du train le plus rapide du pays et le deuxième était de faire un train de nuit. Pour le train le plus rapide d’Inde, c’est un choix facile car c’est le train qui fait la liaison entre Delhi la capitale et Agra la ville du Taj Mahal. Pour réserver le billet, on a choisi la facilité et réserver sur le site de l’agence 12go.com. C’est simple, efficace, rapide, on paye en ligne et on reçoit un email avec notre ticket de train. Il n’est pas nécessaire d’imprimer le ticket, le PDF sur le téléphone suffit pour entrer dans la gare et s’asseoir à sa place. Une remarque tout de même, si vous voulez comme moi prendre ce train, il ne circule pas toute la journée, il y en a que quelqu’uns par jour sur cette ligne, et ils partent de la gare du Sud de Delhi (qui s’appelle : Hazrat Nizamuddin) à la gare d’Agra (qui s’appelle Agra Cantonment, Agra Cantt). Le ticket coute environ 12 euro par personne pour un trajet qui dure entre 1h30 et 1h50. Pour le deuxième objectif d’un train de nuit, nous avons décidé avec ma copine de prendre plutôt l’avion car elle ne se sentait pas. Et puis je n’ai pas trouvé d’itinéraire dans notre circuit qui semblait indispensable à faire en train, on a donc finalement décidé de prendre l’avion ou le taxi pour relier les différentes destinations de notre voyage après Agra.

Prendre l’avion en Inde semble parfois indispensable tant le pays est étendu. Les aéroports du pays nous ont surpris car ils sont tous modernes et particulièrement efficaces. D’abord l’aéroport de Delhi avec ses grands terminaux lumineux donnent une image dynamique du pays. Nous avons aussi testé les aéroports d’Udaipur, Ahmedabad, Pune et Mumbai et aucun ne nous a donné une mauvaise expérience. Par contre, on a remarqué que la fouille des bagages est quelque chose de très sérieux en Inde, il faut toujours sortir même les appareils photos pour les faire passer individuellement au scanner. La compagnie Indigo offre des prix très abordables pour les vols intérieurs, avec la gestion de son billet et options depuis l’application sur le téléphone, c’est cette compagnie que l’on a le plus utilisé, mais il existe aussi d’autres compagnies comme Air India la peu glorieuse compagnie nationale, ou Vistara, SpiceJet qui offrent des prix compétitifs. Sur les trois segments en avion que l’on a fait dans le pays, j’ai toujours voyagé avec des bagages cabine qui dépassaient les limites de poids et taille mais jamais personne ne m’a demandé de payer un supplément, c’est beaucoup plus souple qu’en Europe, un peu comme en Chine.

Pour finir, on a donc utilisé les services de taxi pour rejoindre les différentes villes du Rajasthan. Les distances sont parfois longues et il est aussi possible de prendre un bus ou un train. Mais l’avantage du taxi est qu’il vient nous chercher à l’hotel et nous dépose à l’hotel suivant, tout en planifiant des arrêts sur la route pour visiter des sites un peu plus éloignés. Le prix du taxi entre Agra et Jaipur nous a couté 4000INR, en passant par une agence à proximité du Taj Mahal. Le chauffeur a été adorable, sur le chemin entre les deux villes, on a pu visiter le site de Fatehpur Sikri et le stepwell de Abhaneri. Le trajet a pris la journée sans se presser, et on est arrivé en fin d’après midi à Jaipur. Entre Jaipur et Jodhpur, on a pris un chauffeur auprès de la réception de notre hotel. On a fait le trajet en deux fois, avec un premier segment entre Jaipur et Pushkar où on a dormi une nuit, et entre Pushkar et Jodhpur. Le taxi nous a couté 7500INR en comptant la nuit sur place. Encore une fois, le chauffeur a été vraiment adorable et le voyage a été très confortable. La route entre Jaipur et Pushkar est assez rapide, on a roulé la matinée et arrivé pour le déjeuner au bord du lac sacré. La route entre Pushkar et Jodhpur est plus longue, il faut une journée de route en partant à 11h, incluant la pause déjeuner, on est arrivée en fin d’après midi à Jodhpur. Enfin, entre Jodhpur et Udaipur, on a repris encore un taxi et cette fois on est passé par un des taxis garé devant l’hotel qui était disponible. Il me semble que l’on a payé 5500INR pour la course en incluant un arrêt déjeuner puis une visite au temple Jain de Ranakpur au milieu de la splendide région des Aravelli. On est arrivé un peu avant le magnifique coucher de soleil à Udaipur, pile à temps pour s’installer en terrasse pour profiter de la vue sur le lac. Bref, au final je pense que c’est bien plus économique de prendre des taxis plutôt qu’un chauffeur pour tout le séjour, et on a presque le même niveau de confort tout en gardant une liberté totale.

Comment payer en Inde ?

La monnaie Indienne: En Inde, on paye en roupie indienne, qui a un taux de change assez simple pour convertir rapidement dans la tête. En gros, on se disait qu’il faut diviser par cent le prix affiché pour avoir une idée du prix en euro. Bien sur le taux de change fluctue mais cela permet de donner un ordre de grandeur du prix. Comme la fluctuation est en générale autour d’un Euro pour 90 roupies c’est très pratique. Attention le sigle officiel de la roupie indienne est INR, il y a d’autres pays proche culturellement qui utilisent la roupie comme monnaie, comme l’Indonésie ou le Sri Lanka. D’ailleurs, fait intéressant en tout il y a 7 pays qui utilisent la roupie dans le monde: l'Indonésie (IDR), l’île Maurice (MUR), le Népal (NPR), le Pakistan (PKR), les Seychelles (SCR) et enfin le Sri Lanka (LKR). Le mot roupie vient du sanskrit rupya qui veut dire pièce d’argent.

Payer en Inde: Nous sommes habitués à vivre en Chine où tous les paiements sont maintenant dématérialisés, et on avait remarqué au moment de faire notre visa sur le site du consulat que l’Inde avait aussi son propre système de paiement sur téléphone: Paytm. On a essayé de l’installer pour éviter de devoir prendre du cash avec nous mais finalement on a abandonné car après des recherches sur Internet, il semble que seuls les détenteurs de compte bancaire en Inde ou des citoyens indiens peuvent utiliser ce système. Google Pay est aussi utilisable en Inde mais avec les même restrictions que pour Paytm, dommage ! J’espère qu’un jour ils feront comme en Chine et ouvriront ce système à tout le monde car c’est tellement pratique pour les frais du quotidien. En attendant, on a pu utiliser énormément notre carte bancaire pour payer les restaurants et hotels. C’est vraiment idéal car si comme nous vous avez souscris à une banque en ligne comme Boursobank ou Revolut et que vous avez leur carte metal, il n’y a aucun frais à payer pour chaque transaction. Donc il faut utiliser la carte bancaire au maximum. Finalement, seuls quelques petits magasins ou restaurants n’acceptaient que le cash mais c’était vraiment marginal. On a retiré dans des ATM qui sont facilement trouvables un peu partout. Il y a des frais de retrait qui sont plus ou moins importants en fonction des banques. Il faut essayer de retirer un gros montant à chaque fois car il y a une part de frais fixe et une part de frais variable sur la somme, cela permet d’économiser quelques euros, avec le risque par contre de se balader avec un portefeuille plein à craquer. Aussi il ne faut jamais choisir le retrait en Euro avec la conversion dynamique mais au contraire toujours choisir de retirer en roupie. Par contre, on a appliqué la règle de sécurité habituelle du voyageur qui est de toujours privilégier les distributeurs situés dans les banques elles-mêmes pour éviter les ATM défectueux ou les risques de fraude. Nous ne choisissons jamais de distributeurs qui sont posés là comme cela au milieu de nulle part dans un petit supermarché, on ne sait jamais.

Itinéraire classique pour un premier voyage en Inde

L’Inde est un pays avec une des cultures les plus anciennes du monde, il y a donc tellement de choses à découvrir que l’on doit faire des choix. Déjà, un des premiers choix pour nous aura été de ne se concentrer que sur la région du Nord Ouest de l’Inde, avec un départ de Delhi. En effet, il nous semble logique de découper l’Inde du voyage en plusieurs zones logiques que sont le Sud de l’Inde avec le Kerala et le Tamil Nadu comme destinations principales. Le Nord Ouest avec Delhi, Agra et le Rajasthan. Puis il y a des destinations plus isolées mais non moins fascinantes comme Varanasi (Centre), Amritsar (Punjab, aux confins du Nord Ouest), Goa, Leh et l’Himalaya. Pour éviter de survoler le pays, on a donc décidé en fonction de la saison et choisi un itinéraire plus faible en distance. Le circuit classique du Rajasthan s’est imposé comme un choix logique malgré qu’il est réputé comme trop touristique, trop d’arnaque, trop sale, pour nous cela a été fantastique, et on ne peut que recommander de suivre cet itinéraire malgré qu’il ne soit pas hors des sentiers battus. L’Inde n’est pas encore vraiment si touristique et cela reste un niveau de tourisme que l’on a trouvé tout à fait raisonnable.

Les villes les plus réputées de cet itinéraire dans le Rajasthan sont donc : Delhi la capitale, Agra (qui ne font pas parti du Rajasthan et sont plutôt d’influence Moghole) et le Taj Mahal, Jaipur la ville rose, Jodhpur la ville bleue, Udaipur la ville blanche, et enfin Jaisalmer la ville jaune. Chacune de ces villes a une identité propre et mérite d’être découverte.

  • Delhi : la capitale offre une très belle entrée en matière dans le monde indien avec un mélange de tout ce qui fait l’Inde entre les vieux quartiers historiques et les grandes allées du New Delhi colonial.
  • Agra : la ville du Taj Mahal recèle de sites Moghols parmi lesquels une des nouvelles sept merveilles du monde, mais pas que.
  • Jaipur : la capitale du Rajasthan, la ville rose compte de superbes palais, une atmosphère dynamique, on peut y rester plusieurs jours pour visiter les sites majeurs.
  • Pushkar: Une petite ville construite autour d’un lac sacré millénaire, elle accueille des pèlerins hindous qui viennent se purifier dans les eaux du lac depuis les ghats, étonnamment la ville accueille aussi une population d’hippies occidentaux en nombre.
  • Jodhpur: La deuxième ville du Rajasthan aussi nommée la ville bleue car certaines des maisons du centre ville ont été repeintes par cette couleur est accablée par une chaleur étouffante une grande partie de l’année. Elle a des allures d’oasis perdue au milieu du désert poussiéreux, construite autour d’un magnifique chateau fortifié.
  • Udaipur: Udaipur est la version indienne de la ville romantique, c’est vraiment notre coup de coeur du voyage avec des paysages lacustres verdoyants de collines, la ville blanche compte plusieurs palais élégants, une ville agréable avec un climat très appréciable.
  • Jaisalmer: Nous n’avons pas été jusqu’à Jaisalmer, la ville jaune, dernière ville du Rajasthan construite dans le désert du Thar à proximité de la frontière avec le Pakistan. Loin de tout, il nous aurait fallu quelques jours de plus pour rejoindre cette oasis fortifiée.

En une quinzaine de jours sur les routes entre Delhi et Udaipur, nous n'avons pas eu la sensation de courir. Nous avons pu équilibrer des moments de visite des sites et monuments historiques qui sont très nombreux dans la région avec des moments de repos (surtout après la pause de midi où il faisait très chaud), de shopping ou des activités comme du yoga ou du dessin. L'Inde n'est pas seulement un empilement de sites touristiques à enchainer, les indiens sont les gens les plus ouverts et accessibles de notre vie de voyageurs, et nous avons pu passer aussi de fantastiques moments à échanger avec eux, la pratique de l'anglais rendant la communication plus facile que dans d'autres pays.