Il n'y a pas beaucoup de sites d'intérêt dans la ville de Changchun, qui est un des grands centres industriels du Nord Est de la Chine. Changchun a été otage de l'histoire mouvementée du début du XXe siècle, elle fut la capitale éphémère d'un Etat fantôme établi par les japonais avec Puyi à sa tête, connu pour le film le Dernier Empereur. Son palais, qui a été largement restauré après les dévastations de la Révolution Culturelle se visite aujourd'hui, associé à un musée sur l'agression japonaise du 18 Septembre 1931 qui rappelle l'horreur de cette occupation.

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Le Palais Impérial de l'Etat fantôme du Manchukuo se trouve dans le centre ville de Changchun, c'est un vestige de l'occupation japonaise dans le Nord Est de la Chine. C'est un des palais impériaux Mandchous, il a été occupé par le « dernier empereur », Puyi. Le palais que l'on visite aujourd'hui a été restauré (reconstruit) après la révolution culturelle, l'ensemble du parc est bien moins grand que les palais de Pekin ou de Shenyang, qui ont été occupés par des empereurs de la dynastie Qing.

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La visite de ce vestige de l'histoire du XXe siècle est assez rapide, l'extérieur mêle les éléments traditionnels de l'architecture chinoise avec le modernisme, le résultat est assez troublant.

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Le mobilier intérieur pourrait être quant à lui contemporain de n'importe quel bureau de chef d'entreprise chinois, avec les gros canapés, les bureaux sombres et imposants.

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Le parc autour accueille un haras pour les chevaux, et un jardin japonais.

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La voiture de Puyi (semble t'il) :

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Le soleil se couche sur le jardin du palais, on est dans le calme absolu et entouré de ces grandes tours typiques du Nord Est de la ville.

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Le musée de l'agression japonaise de 1931 et de l'état fantôme de Manchukuo jouxte le palais du dernier empereur. Ce musée a été érigé pour « ne pas oublier les horreurs commis par les japonais en Mandchourie et dans le reste de la Chine ».

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Les images et éléments sont à charge, avec beaucoup de violence implicite voire carrément mise en scène. Des scènes ont été reconstituées avec des statues de cire.

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La visite de ce vestige de l'histoire contemporaine de la Chine éclaire sur une période difficile de troubles heureusement passés qui laissent une trace dans les relations compliquées entre la Chine et le Japon, presque un siècle plus tard.