Lors de notre voyage dans le Jiangxi, nous avons été étonné de nous même, d'avoir autant de difficulté avec le comportement des touristes chinois en général et avec la vision du tourisme et du voyage par les autorités chinoises.

Tout d'abord, la foule incroyablement dense et compacte à Likeng qui se borne à rester sur la rue centrale et dévalisent les magasins. Je suis très heureux de voir que les chinois voyagent de plus en plus et découvrent leur propre pays mais on se demande vraiment quel est intérêt de suivre un guide avec un mégaphone réglé au maximum qui tient un drapeau dans la main de la même couleur que la casquette que l'on vous fait mettre sur la tête. Je ne veux pas faire de l'éthnocentrisme, à chaque fois que j'en parle à des chinois, ils répondent : "zhong guo ren tai duo", les chinois sont trop nombreux, sous-entendant on fait avec mais c'est pas facile à supporter même pour quelqu'un qui est né dans cet environnement. Pourtant lors d'un voyage, on a l'impression que l'on rassemble le pire de tous les comportements que l'on voit communement en Chine : les crachats, les papiers jetés n'importe comment, les bousculades, les "halo" et "laowai", etc. Avec un petit plus quand même, Myriam a pu vivre comme une star poursuivie par de fous paparazzis !

Ensuite, on a vraiment l'impression que les autorités voient dans le touriste une vache à lait que l'on peut ponctionner sans mesure. Depuis les JO de 2008, les prix des entrées ont explosé et des sites qui auparavant étaient libres sont maintenant payants. Derrière ces portes payantes, on trouve toujours les même étals de souvenirs avec les même souvenirs que l'on soit à Béjing, Hong Kong, Lijiang, Xi'an ou Shanghai... et Wuyuan. Le souhait de tout aseptiser les atouts touristiques et culturels du pays pour les faire rentrer bien comme il faut dans le fantasme collectif de la Chine telle qu'elle est rêvée par les chinois et non comme elle est vraiment nuit à l'authenticité. On préfère repeindre à outrance, refaire des temples, retaper des villages entiers plutôt que faire de la conservation - préservation.

A force, on ne s'intéresse même plus aux sites historiques chinois sauf exceptions car c'est finalement toujours la même chose, le batiment date en vérité des années 2000. Et finalement même les sites naturels ne sont pas épargnés. Nous verrons cet été à Chang bai shan ou à Yuanyang ce qu'il en est dans des régions éloignées.

La conclusion que l'on peut donner en tout cas et de ne pas se fier aux guides de voyage comme référence et recouper les informations le plus possible.

Bon voyage !

Wuyuan 61

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