Atlanta est la plus grande ville du Sud des Etats Unis mais elle n’est pas réputée pour ses attractions touristiques. Néanmoins son aéroport international, le plus important du monde en terme de passagers, nous amène à faire une dernière étape obligée ici avant de rentrer. On en profite pour rejoindre le parc Olympique, pour en savoir plus sur la célèbre boisson rouge à bulles emblème de la ville dans le complexe du World of Coca Cola. La skyline d’Atlanta est plus grande que celle de Charlotte, et de nombreux donnent de superbes points de vue au coucher du soleil, conclusion parfaite de ce voyage dans le Sud.
L’arrivée à Atlanta est compliquée, le trafic est intense, il y a beaucoup de voies rapides qui se croisent mais avec un peu de patience et d’application, on arrive à se frayer un chemin jusqu’au coeur de la mégapole, aux pieds du Downtown.
C’est ici que se sont déroulées les festivités des Jeux Olympiques de 1996, au coeur du parc olympique logiquement. On retrouve les anneaux symbole des Jeux à l’entrée du parc qui est très agréable et aéré, il y a beaucoup de monde ici alors que l’on est cerné par les tours de verre.
Autour du parc, on peut visiter l’immense aquarium de la ville, un incontournable en famille avec son bassin démesuré. Mais comme je n’ai pas beaucoup de temps, je vais en face, dans une attraction originale, toute à la gloire de l’entreprise Coca Cola. Oui c’est donc à Atlanta que le pharmacien Pimberton a inventé la formule secrète du breuvage à succès et c’est depuis Atlanta que c’est constitué cet empire symbole de l’américanisation du monde.
On y découvre l’histoire de la formule secrète.
L’environnement est assez bien fait et plutôt ludique, avec beaucoup d’affiches de différentes époques très intéressantes qui montrent l’évolution de la publicité de la marque et son génie en marketing.
Certaines salles recréées sont très photogéniques avec tout ce qui mettre la marque à l’honneur.
A la fin de la visite on arrive dans une salle où l’on peut gouter à une centaine de boissons du groupe Coca Cola. Il y en a de tous les pays et de toutes les couleurs, avant d’arriver à la boutique bien sur.
Après cette visite, je continue de me promener au milieu des tours du centre ville. Comme à Charlotte, le centre a été construit sur une colline qui est aujourd’hui couverte de béton et d’asphalte. On trouve de beaux immeubles, mais c’est quand même pas très grand, je ne m’attendais pas à cela pour une ville de l’importance économique d’Atlanta.
Ici se trouve une salle de spectacle réputée.
Dans cette rue traversée par le tramway, on trouve une version miniature du flatiron.
Les quelques buildings de la ville sont très concentrés.
Ce batiment est parmi les plus beaux de la ville.
Un tramway circule mais il n’y a personne dedans alors que l’on est en fin d’après midi un jour de semaine. En fait les gens ne doivent pas beaucoup s’en servir et la voiture est reine ici. A côté des tours de bureaux, d’immenses parkings permettent de se garer face à son lieu de travail, on peut même éviter de mettre un pied dans la rue car de nombreuses passerelles rejoignent les parkings et les immeubles, c’est vraiment une autre vie.
Pour le coucher de soleil, je rejoins la périphérie Est de la ville. En quelques rues on change d’environnement, la population change de couleurs, la majorité des têtes passent du blanc au noir, cela semble beaucoup plus pauvres et pas beaucoup de mixité. On trouve beaucoup de fresques à la gloire de Martin Luther King. En effet, le natif d’Atlanta est probablement la personnalité la plus connue de la ville.
Un des tunnels de la ville est devenue une attraction car il a été recouvert de graffitis. En général je ne trouve pas ce genre de graffitis esthétiques, mais je trouve qu’ici à Atlanta, dans ce quartier, cela va bien avec l’environnement et amène une touche de couleurs là où on ne s’y attendrait pas.
Enfin j’arrive à la destination finale de mon voyage. Je me gare à côté du pont de la Jackson Street. Sur la passerelle qui enjambe la voie rapide, deux photographes sont installés avec leur trépieds. Je m’installe à côté d’eux et on entame la conversation avec l’un deux. Il est photographe professionnel à Atlanta, il gagne de l’argent en vendant des photos de la ville. Il est venu aujourd’hui car il pense que le temps sera idéal avec un peu de nuages suite à l’orage que l’on a eu dans l’après midi qui a nettoyé le ciel.
On sympathise tout en admirant le coucher de soleil derrière la skyline d’Atlanta. Il me conseille sur le bon angle, le bon temps de pose, la soirée se transforme en un cours improvisé, les photos sont très jolies pour saisir ce coucher de soleil.
Ce voyage dans le Sud des Etats Unis se conclut donc ici face à la skyline d’Atlanta. Une première découverte de l’Amérique pour moi qui n’a été ni New York ni l’ouest Américain ce qui a d’ailleurs beaucoup étonné les gens que j’ai croisé tout au long de mon périple. J’ai eu l’impression de découvrir une facette de l’Amérique, conservatrice et croyante, dans ce pays de plus en plus fracturé et polarisé. avec ses églises, ses pick up, et sa simplicité. Le décor du Sud des Etats Unis m’a beaucoup plu, surtout le centre ville de Charleston et le waterfront de Savannah. Mais si je devais garder qu’un seul symbole de ce voyage, ce sera la Spanish Moss que l’on retrouve partout et qui représente l’atmosphère du Sud.